L'Orchestre Ducoin + Cannibales & Vahinés
- Big bands jazzy
- Le Point H^ut
- Production :
Ces concerts ont lieu dans le cadre de la soirée d'inauguration du Point H^UT
lieu de création urbaine - Saint-Pierre-des-Corps
L’ORCHESTRE DUCOIN (Tours, FR.)
Les tourangeaux connaissent bien l’Orchestre Ducoin, ultra big band virtuose qui, depuis la fin des années 90, s’est frotté à tous les répertoires de musiques de fête et de danse recensés depuis au moins l’invention du dancefloor : des débuts retro jazzy aux musiques de genre du début du siècle, des danses populaires de salon aux big bands hollywoodiens, de la rigolade sans filet à la tradition la plus savante, c’est un mélange euphorique de virtuosité et d’humour qui, jusque dans les décors bricolés et les costumes impeccables fait mouche à tous les coups, juste irrésistible. Alors évidemment, quand des boulimiques de musique, aussi bons musiciens que danseurs et comédiens mettent en scène leur joie et leur envie de tout jouer (pas en même temps, mais presque), ça va aussi loin qu’un orchestre burlesque qui arrangerait des partitions de Zappa, de Bacharach, de Kurt Weil et de Spike Jones en inventant des genres à essayer en mélangeant les mots swing, musette, twist, cartoon, rumba, techno, rock, slow, polka, soul, charleston, funk, madison, ethio-jazz, maloya, chaâbi, bossa etc etc. Et le pire, c’est que c’est (un peu) vrai. Leur nouvel album ne déroge évidement pas à la règle, complètement cinglé. Eux-même le disent : « Depuis 2014, notre colonne vertébrale : la pulsation. Notre préoccupation : ne jamais perdre le fil. Deux heures, c’est le temps qu’il nous faudra pour plonger la foule dans un état proche de la transe (...) d’une techno insomniaque à un chant a cappella (...) La fête du corps et de l’esprit. Popoulous Night Beat. Un instrumentarium luxuriant. Un appétit musical des plus réjouissants (électro-bagad à faire pâlir son breton, twist d’inspiration hugolienne, techno minimale berlinoise tout droit sortie du Berghain) qui, avec pour seul bagage l’amour sincère de la musique, ne se refuse jamais un flirt avec les limites du bon goût. » Zinzin.
Pour les fans de musique, de big band, de Spike Jones, de Duke Ellington, de Henry Threadgill, de David Lynch et de Pascal Sevran.
CANNIBALES & VAHINES (Toulouse, FR.)
Depuis bientôt 10 ans, un trio Toulousain sème la zizanie et lutte contre les clichés sur les scènes de jazz, de free rock et de musiques libres en général, avec trois fois rien mais un sens de l’imagination et un talent hors normes pour fabriquer des atmosphères oniriques, sensibles et piquantes. D’abord trio inclassable - Marc Démereau (saxophone, électronique), Fabien Duscombs (batterie) et Nicolas Lafourest (guitare) – jusqu’à l’arrivée du chanteur et poète G.W. Sok en 2010, voix historique et mythique de THE EX... et là, en fait, ça devient encore plus inclassable qu’avant. Montagnes russes de jazz, de rock, d’inflexions ethniques et un peu no-wave, un rien post punk, souvent free jazz, tribal, primitif, avec au volant de ce bolide bariolé des musiciens impressionnants (on les soupçonne même d’être un peu virtuoses), un poète charismatique à l’engagement légendaire sans faille et à la colère retenue ou volcanique : du très haut de gamme. Une énergie à la Blurt et un son à la The Ex, si vraiment il fallait vous donner un ordre d’idée. Leur prochain album, qu’ils nous joueront en avant-première (il ne sera pas encore sorti) paraît assez fou si on en croit ce qu’ils nous en disent : « Un des points d’ancrage de ce nouveau répertoire sont des textes écrits par G.W. Sok (…), de formes variées, poèmes, nouvelles, réflexions sur la société dans laquelle nous vivons, la grande ville, les aspirations humaines (...) Un autre des points de départ est un arrangement d’une pièce de 1927 du compositeur russe Alexander Mossolov, figure du Futurisme. Cette œuvre, la Symphonie pour les machines, est reprise par The Ex Orkest en grande formation en 2000, mettant déjà à jour sa puissance communicative très actuelle. Mais au-delà de ces approches, la principale force à l’oeuvre lors de ce travail de composition, c’est l’énorme complicité artistique et humaine que les quatre lascars ont développée depuis ces nombreuses années de travail en commun. Peu à peu, avec le temps, un son à la fois libre, simple et sans fioritures a vu le jour, une identité est faite de rage et de concision, de libertarisme et de retenue, de colère, de poésie et de beaucoup de cœur... »
Pour les fans de Blurt, The Ex, Sonic Youth, de jazz, de free jazz etc etc (FL)