Le temps machine, Concerts + Créations + ressources + Tour(s)Plus

Passé dans le langage courant, ce terme est souvent utilisé (à tort!) pour parler de toute salle diffusant des musiques amplifiées. Mais que se cache-t-il derrière ?

Le terme SMAC apparaît en 1998 dans une circulaire du Ministère de la Culture et de la Communication qui définissait ainsi un nouveau label d'État (comme il existait déjà les labels Centre Dramatique National ou Centre Chorégraphique National par exemple).
Un texte en date de 2010 actualise et précise les missions données aux lieux labélisés SMAC. Les grands axes de travail concernent :
● la diffusion et la création.
● l’accompagnement des projets et des pratiques artistiques.
● les relations avec les territoires et les populations.
● les partenariats et le développement de réseau.

Pour décrocher le label, un lieu doit avoir au moins une année complète de fonctionnement pour faire la preuve du respect des critères d’éligibilité. C’est pourquoi le Temps Machine n’est pas encore à ce jour une SMAC et ne pourra pas le devenir avant au moins un an.
L’Indre-et-Loire compte néanmoins déjà une SMAC : le Petit Faucheux, lieu de référence de la scène jazz en France (le jazz, au même titre que les musiques amplifiées (pop/rock/electro/hip hop), la chanson ou
les musiques traditionnelles font partie du vaste champ des musiques actuelles).

L’obtention du label SMAC fait l’objet d’une convention entre le Ministère de la Culture, la collectivité territoriale propriétaire du lieu et la structure en charge de l’exploitation du lieu, et garantit notamment à l’exploitant de bénéficier d’un dispositif de financement spécifique de la part de l’Etat.
Concrètement, si le Temps Machine obtient ce label, une convention sera alors signée entre :
1. le Ministère de la Culture,
2. Tour(s)plus (propriétaire du Temps Machine),
3. l'association Travaux Publics (l’exploitant).

Nous n’en sommes pas encore là. En attendant, nous pouvons continuer d'appeler le Temps Machine «la SMAC de l’agglo de Tours» en sachant que c’est un abus de langage.
TO BE CONTINUED...